« Nous sommes tous fascinés par des images qui dérangent et nous ressentons presque une forme de réconfort à regarder quelque chose qui se rapproche de la mort. C’est être vivant que d’envisager l’impensable comme un accident ou une mort atroce. C’est d’ailleurs le rôle des contes de fées, qui préparent les enfants au pire : mort violente, épidémie, guerre... Envisager le pire, c’est se donner l’espoir d’y échapper. »
Cindy Sherman
Charlotte est ma sœur. Elle a 15 ans de moins que moi. L’avoir photographié quotidiennement m’a permi d’établir une relation particulière avec elle, un langage qui nous est propre, différent du rapport maternel induit par notre différence d’âge. Ce travail fait appel à un univers fantastique. J’y traite l’image de la mort, ma vision fantasmée de la mort. Je me sers de mes propres souvenirs d’enfants (travestis par les années) pour mettre en place différentes mises en scènes, invitant chacun à se remémorer ses propres souvenirs d’enfants et l’imaginaire qui en découle.
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